Petek

L'histoire du Petek

đŸ”„Le jeudi 13 juillet 1922, 17 Tamouz, un Ă©vĂšnement s’est produit qui allait par la suite avoir des rĂ©percussions sur toutes les gĂ©nĂ©rations jusqu’à l’époque messianique.

Rabbi IsraĂ«l Ber Odesser se lĂšve aprĂšs minuit comme Ă  son habitude, pour rĂ©citer le Tikoun Hatsot. Il passe toute la nuit Ă  prier et Ă  Ă©tudier. Mais Ă  l’aube il ressent une extrĂȘme faiblesse. Le tentateur l’attaque aussitĂŽt et lui souffle: "Regarde, tu vas t’évanouir tellement tu es faible
 il faut absolument que tu manges quelque chose!"
Le jeune Homme n’a rien goĂ»tĂ© jusqu’à maintenant, mais effrayĂ© par cette faiblesse subite il se force Ă  manger.
AprĂšs avoir mangĂ©, il rĂ©cite les actions de grĂące et se rend au mikvĂ©. En arrivant Ă  la synagogue il repense au fait qu’il a mangĂ© le 17 Tamouz - jour de jeĂ»ne - et que bien que permis par dans la halakha (en raison de la faiblesse qu’il ressentait) il a Ă©tĂ© vaincu par le Tentateur. Il sombre dans le dĂ©sespoir pendant toute la priĂšre du matin. Il retourne Ă  la Yechiva et s’écroule sur un banc.
Il ne souhaite qu’une seule chose: mourir !

Alors c’est la descente aux abĂźmes: pendant plusieurs jours, il reste prostrĂ©, sans manger ni boire. Personne ne connait la cause de son dĂ©sespoir, ni qu’il a ratĂ© son jeĂ»ne. Devant son attitude les Ă©tudiants de la YĂ©shiva se moquent de lui, le traitent de fou et tournent en dĂ©rision les breslever. Mais que peut-il faire pour arrĂȘter que l’on profane le Nom divin? AnĂ©anti , il ne fait que invoquer l’Éternel en disant:

"MaĂźtre du monde, regarde oĂč je me trouve! C’est vrai, j’ai mangĂ©, j’ai trĂ©buchĂ© et je suis tombĂ©, mais je veux faire tĂ©chouva, guĂ©ris-moi, sors-moi de lĂ , sors-moi de cette tristesse, car je profane ton nom. Sors-Moi de cette dĂ©pression sinon je vais mourir
"

IntĂ©rieurement c’est un homme dĂ©sespĂ©rĂ©. Son enfer durera six jours et le mercredi 19 juillet au soir une pensĂ©e fulgurante lui traverse l’esprit: va Ă  ta bibliothĂšque, ouvre un livre
 Et lĂ  tu trouveras la guĂ©rison ! ». Rabbi IsraĂ«l se traine pĂ©niblement vers sa chambre. Depuis six jours hormis le Chabbat, il n’a rien mangĂ©. C’est donc trĂšs affaibli qu’il met la main dans sa poche, en sors une clef et ouvre la porte de son armoire. Parmi tous les livres qui s’y trouvent il choisit le Likoutey Halakhot et l’ouvre au hasard Ă  la page 25. Il y lit un passage traitant du Talith, puis il referme le livre en poussant un long soupir, visiblement déçu de ne pas trouver ce qu’il cherchait. Il va remettre le livre en place, quand ses doigts accrochent un bout du papier. C’est sĂ»rement un marque-page se dit-il. Il lit ce qui est Ă©crit dessus et c’est le choc!!! Puis une vague de bonheur le submerge
 Ce jeune homme d’à peine vingt-six ans vient de dĂ©couvrir le secret ultime de Rabbi Nahman, le secret de son nom et celui de la dĂ©livrance finale.

Il reçoit le petek , la lettre Ă©crite et envoyĂ©e miraculeusement de l’Au-delĂ  par Rabbi Nahman lui-mĂȘme, qui a dĂ©jĂ  quittĂ© ce monde 112 ans auparavant . Dans cette lettre Rabbi Nahman Ă©crit :

"Il m’a Ă©tĂ© trĂšs difficile de descendre vers toi
Mon cher Ă©lĂšve pour te dire que j’ai beaucoup apprĂ©ciĂ©
Ton service divin et c’est sur toi que j’ai dit :
Mon feu brĂ»lera jusqu’à la venu du Machia’h
Sois fort et courageux dans ton service

Na Na’h Na’hma Nahman MĂ©ouman

Et par cela je te dévoile un secret et le voici :
Dense et dĂ©bordant d’un extrĂ©mitĂ© Ă  l’autre ( P.TS.P.TS.Y.H)
En te renforçant dans ton service tu le comprendras et le signe :
Le 17 Tamouz , ils diront que tu ne jeûnes pas ».

Image du parchemin

Un chant à l’origine du renouvellement du monde
Cette lettre constitue Ă  ce jour, le dernier enseignement de Rabbi Nahman et peut-ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le condensĂ© de tous ses enseignements. En effet, dans son dernier enseignement ( LMII, 8 ) Rabbi Nahman dĂ©voile qu’il existe un Chant nouveau, le Chir ‘Hadach, qui sera Ă  l’origine de renouvellement du monde, un Chant qui sera le monde futur de tous les Tsadikim et des Hassidim.

« La voie qui sort de l’Eden pour abreuver le Jardin ». C’est le Chant de BontĂ©, fondĂ© sur le TĂ©tragramme (les quatre lettres du saint nom Ineffable de Dieu) dĂ©clinĂ© en Simple en Double, Triple et Quadruple (TikounĂ© Zohar 51b) : Youd, Youd-KĂ©, Youd-KĂ©-Vav,Youd-KĂ©-Vav-KĂ©. Juste une phrase.

Cet ensemble de dix lettres est la forme suprĂȘme des dix sortes de mĂ©lodies, source de toute la CrĂ©ation qui doit conduire le monde Ă  sa perfection. Or le Saint bĂ©ni soit-Il associe Son Nom Ă  celui du Tsadik. Rabbi Nahman nous dĂ©voile dans le PĂ©tek son Nom et son Sceau, Ă©manation ultime du Chant Nouveau, les Dix sortes de mĂ©lodies, destinĂ©es Ă  l’avĂšnement du Machia’h et du renouvellement du monde, Source de notre judaĂŻsme et de notre attachement vĂ©ritable au Tsadik.

Rabbi IsraĂ«l dĂ©calara : "Na Na’h
 » est une phrase facile Ă  dire et celui qui dit Na Na’h Na’hma Na’hman MĂ©ouman, se tient sur le seuil, prĂȘt Ă  pĂ©nĂ©trer dans l’origine de la crĂ©ation, dans la source de la Torah et de tous les Tsadikim, dans un monde nouveau !"

De grandes réparations

Simplement rappeler le nom de RabĂ©nou Rabbi Nahman, tel qu’il apparait dans la signature du PĂ©tek, Na Na’h Na’hma Na’hman MĂ©ouman, suffit Ă  adoucir toutes les souffrances, tous les jugements funestes, Ă  pardonner toutes les fautes, toutes les chutes et toutes les hĂ©rĂ©sies de ce monde; Ă  anĂ©antir le Mauvais CĂŽtĂ©, l’obscuritĂ© et transformer le monde du tout au tout!
C’est un message d’une force si nouvelle, qu’elle n’avait jusqu’à prĂ©sent jamais encore existĂ© dans le monde !

C’est pourquoi Rabbi IsraĂ«l nous rĂ©vĂ©la l’importance de le dire et de le chanter, et de le dire et de le redire encore, en toutes circonstances, avec foi et ferveur: c’est un remĂšde prodigieux dans tous les domaines de notre existence, pour accĂ©der Ă  la TĂ©chouvah, pour retrouver la voie de la VĂ©ritĂ©, la racine de notre Ăąme, pour obtenir la guĂ©rison, pour les enfants
 đŸ€Č

Source : « Rabénou » de Avraham Guézy

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1 commentaire

Merci â˜ș

Tiferet

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